Il est bon de commencer cet article en relisant quelques versets du cantique des cantiques:
5.2 « la sulamythe : j’étais endormie, mais mon cœur veillait … C’est la voix de mon bien-aimé, qui frappe : Salomon : ouvre-moi, ma sœur, mon amie, ma colombe, ma parfaite ! Car ma tête est couverte de rosée, mes boucles sont pleines de gouttes de la nuit.- la sulamythe : j’ai ôté ma tunique ; comment la remettrais-je ? J’ai lavé mes pieds ; comment les salirais-je ? Mon bien-aimé a passé la main par la fenêtre, et mes entrailles se sont émues pour lui. Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé ; et de mes mains a dégoutté la myrrhe , de mes doigts, la myrrhe s’est répandue sur la poignée du verrou. J’ai ouvert à mon bien-aimé ; mais mon bien-aimé s’en était allé, il avait disparu. J’avais le souffle coupé, quand il me parlait je l’ai cherché, et je ne l’ai point trouvé; je l’ai appelé, et il ne m’a point répondu. Les gardes qui font la ronde dans la ville m’ont rencontré ; ils m’ont frappé, ils m’ont blessé ; il m’ont enlevé mon voile, les gardes des murs. »Lire la suite « La sentinelle veille »